Et hop, me voilà de retour du festival de La Teste de Buch... Reprenant le principe mis en place par Eric Arnoux, je vous fais un compte rendu par le détail :
Donc, le festival s'est déroulé pendant le weekend dernier. J'y étais avec Antoine Carrion pour défendre L'ombre Blanche et Temudjin.
1.Le voyage 4,5 (sur 5).
Le voyage se passe en deux temps : une partie TGV jusqu'à Bordeaux et une partie tortillard jusqu'à La Teste. Voyage sans trop de problème (pas de retard, pas trop d'attente entre les deux trains). Le retour est pareil. Comme les billets sont pris via une agence, il faut imprimer. Pour les billets "électroniques", il faut que le nom indiqué sur le billet soit le même que sur votre carte d'identité ! Oui mais Ozanam est un pseudo. Le dialogue avec le contrôleur fait passer le temps.
2. L'accueil 2,5 (sur 5).
Il faut distinguer deux accueils différents. D'une part la librairie (chouette contact, belles conversations) et d'autre part les organisateurs. là, c'est un peu froid. Pas franchement mauvais mais sans âme. Si les organisateurs parlent, c'est de leur ville et ô combien certains artistes sont chiants. Pas beaucoup d'intérêt pour nous. Normal, c'est la libraire qui a choisi de nous inviter. eux ne nous connaissent pas.
Dès notre arrivée, on nous donne une petite enveloppe comprenant les tickets repas (qu'on nous demandera avec plus ou moins d'élégance suivant les endroits de restauration).
Il n'y a pas de ticket pour les boissons (ouf) mais c'est pas pour ça qu'il n'est pas difficile d'avoir un coca !
3. L'hôtel 4 (sur 5).
C'est le gros point fort du festival. Un hôtel grand luxe au design bizarre. Bonne literie et hygiène parfaite. La température est bonne. tout pourrait être parfait si ce n'est que l'hôtel est perdu dans une zone industrielle (faut oublier la vue). Du coup, dès que l'on veut bouger, on doit le faire via une navette des organisateurs.
Sinon, il y a bien une piscine (découverte) et un spa (payant). Pas essayés.
4. Les repas 2(sur 5).
"2" et encore ! Le vendredi soir, il y a un apéro de bienvenue suivi d'un repas à l'hôtel. Si l'apéro est bref et sans âme, on pouvait s'attendre à bien manger. L'hôtel étant un 4 étoiles. Mais en fait non. On mange tiède. Autant pour les saveurs que pour la chaleur. Et le dessert est du niveau d'une cantine d'école ! Bref, il n'y a que le vin rouge qui soit pas trop mal.
Le samedi midi, on mange sous une tente ouverte (on mange par petit groupe pour qu'il y ait toujours des auteurs en dédicaces). Pas bête au mois de mais; sauf qu'il caille ! Déjà qu'on sent bien le vent sous le chapiteau... Les gens qui servent sont au service minimum (le sourire est un supplément). La bouffe est infecte et les portions riquiqui (à la limite puisque c'est infecte, c'est pas très grave). On a le droit à un verre de vin par personne (si on demande plus, on a le droit à la grimace). Pas d'eau pétillante ou autre boisson.
Le samedi soir. Généralement, c'est le repas le plus sympa. C'est aussi le cas cette fois-ci. L'endroit est charmant (à quelques mètres de la mer), l'apéro est super réussi (plein de petit truc à manger et de bonnes choses à boire). On a même le choix entre plusieurs plats ! Un petit bémol : le vin est imbuvable. Il colle au dent. en même temps, vu l'ambiance, c'est vraiment pas grave. et enfin, on mange autre chose que des pates !!!!
Le dimanche midi. On est de retour sous la tente. Il fait toujours aussi froid, la patronne toujours aussi contente de nous recevoir et sa bouffe toujours aussi... dégueu !
5. Le lieu 3,5 (sur 5).
Il y a un petit air de "pas vu, pas pris". en fait, à part le chapiteau de la place de la mairie et l'hôtel, je serais bien embêté pour parler de ce lieu. Mais à travers la vitre de la voiture, ça a l'air assez sympa. Sans doute idéal pour se faire une petite promenade.
6. Les rencontres 4,5 (sur 5).
Dans chaque festival, on tombe forcément sur quelqu'un qu'on ne connaissait pas et avec qui le courant passe. Donc grosse poilade avec Sebastien Vassant, El Dudo (et sa moitié), Florent Bossard, Charb et le garde du corps de Charb; une belle leçon de vie avec Daniel Ceppi; et de belles discutions avec Patrick Prugne, Jean Barbaud et sa femme...
7.Fréquentation (et livres signés). 3,5 (sur 5).
L'entrée était gratuite. Si la libraire a l'air contente (bonnes ventes), on l'est un peu moins. Certes, on a pas arrêté mais sans plus (ça a permis à Antoine de faire de superbes dédicaces). Pas de file de folie (pour nous ou pour d'autres). Beaucoup de "spécialistes" qui venaient de Bordeaux ou même Toulouse. Pour eux, aucune vente n'a été faite sur place. Ils venaient avec leur tirage spécial canal BD (pas dispo sur le salon). A deux trois exceptions près, pas de belles conversations avec les lecteurs trop pressés d'aller voir la table d'à coté.
Conclusion.
Bon, c'est pas la cata mais c'est loin d'être un coup de coeur. Le point positif, c'est que c'est un festival qui invite les scénaristes ! Il devait y en avoir environ 5 sur la trentaine d'autres invités. Pour le reste, je pense que la "jeunesse" du festival y est pour beaucoup (ce n'était que la 5ème édition). On sentait bien qu'ils se cherchaient encore (notamment pour la restauration). Et pour la météo, même si ce n'était pas de leur fait, c'est vrai que ça a joué en leur défaveur.
Bref, pas sûr que j'y retourne.
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