Retour du festival de Barcelone. Voici le compte rendu :
1.Le voyage 2 (sur 5).
C'est le seul point noir de ce festival. Le voyage a duré 10H à l'aller comme au retour. Train, puis trajet jusqu'à l'aéroport, puis attente, attente... et attente avant de prendre l'avion. Ce n'est pas la faute des organisateurs mais ça vous coupe les jambes à coup sûr.
Ceci dit, ça s'est plutôt bien passé.
2. L'accueil 5 (sur 5).
Un sans faute. je dirais même le meilleur festival que j'ai fait (ou presque). Les organisateurs sont des plus sympas et ils ont eu l'art d'associer les invités.
3. L'hôtel 4,5 (sur 5).
L'hôtel est à 30 - 40 minutes des lieux de dédicaces. Ailleurs, ça serait un problème, ici, c'est un plaisir de pouvoir marcher dans Barcelone. L’hôtel en lui-même est moderne, propre et avec une super literie.
4. Les repas 5 (sur 5).
Vendredi soir, après une séance de dédicace à la Fnac, on se retrouve dans un restaurant du centre ville. Le cadre met en confiance... Et le repas est des meilleurs (des tapas à n'en plus finir). Très bonne soirée.
Samedi midi. Déjeuner en dehors du festival avec les gens du Lombard (oui, c'est un peu étrange d'aller en Espagne pour voir son éditeur mais c'est comme ça et tant mieux). Restaurant à Tapas ne more time. Pas de quoi se plaindre. Le miam est bon, l'ambiance sympa et la sangria rafraîchissante (en terrasse).
Le samedi soir. Restauration à l’hôtel. On mange bien (spécialités) et le vin (local, lui aussi) est délicieux. Il faut donc aller jusqu'en Espagne pour boire un vin digne de ce nom en festival ! Dingue. Le digestif est classieux aussi.
Les afters. Vendredi et samedi soir, après les repas, plusieurs auteurs décident d'aller boire un verre après les repas, dans un petit bar pas loin de l'hôtel. Whiskys et alcool aux herbes pour moi. L'endroit ne paye pas de mine mais devient vite chaleureux. et les conversations du moment favorisent ce ressenti.
5. Le lieu 5 (sur 5).
Deux endroits pour ces journées du "comics". Car même si cela se passe pendant le salon du comics (32ème édition), nous sommes invités par les Jornadas comiqueras (10 ème édition). Ces journées permettant d'avoir des tables rondes et des rencontres avec le public. Les dédicaces n'étant qu'une partie de leurs actions.
Le vendredi je commence donc par une séance de dédicace à la Fnac de Barcelone. En même temps que 80 autres personnes ! Pour ma part, je me retrouve dans le rayon "hard-rock". L'événement en lui-même est impressionnant.
Le samedi, les dédicaces se déroulent dans le salon à proprement parler. Un bâtiment en dur gigantesque. C'est beaucoup plus festif qu'en France. Et ça devrait donner des idées aux organisateurs de très grands salons de notre hexagone.
Mon seul regret est de ne pas avoir pu participer aux tables rondes. Mais promis, la prochaine fois, je le fais.
6. Les rencontres 5 (sur 5).
Je suis venu tout seul puisque un imprévu à obligé Antoine Carrion à renoncer au dernier moment. Mais les rencontres amicales étaient au rendez-vous. J'y ai fait la connaissance de gens des plus fantastiques tels que les époux Charles, Olivier Vatine, Olivier Sztejnfater, Cosey, Jean-Yves Mitton, David Prud'homme, Mathieu Blanchin et Michel Rabagliati (certains auteurs venant avec leurs compagnes, je ne les oublie pas. elles ont étaient de tous les moments dans le déroulement magique de ces rencontres).
En dehors de notre cercle, j'ai pu rencontrer pour de vrai le grand et magnifique Tha, Eduard Torrents, Danide, Martin Pardo, José Luis Agreda et Eduardo Risso. J'ai même entre aperçu David Rubin et Roger Ibanez...
Donc, si je suis ravi de toutes ces rencontres, le goût de trop peu est tout de même présent. Ceci dit, le fait de pouvoir mettre un visage, un accent et une gestuelle sur un nom va permettre de pouvoir continuer à se parler via le web.
Et à part les auteurs, j'ai rencontré des gens fort sympathiques qui sont mes éditeurs en Espagne. Oscar, Sandro, Carlos & Ricardo. Quatre personnalités et quatre sourires.
7. Le public 5 (sur 5).
Là, il va être difficile de trouver des gens pour faire aussi fort que ce public ! Des gens chaleureux qui te parlent, te remercient et te disent au revoir en te serrant la main. Un vrai bonheur (c'est un peu autre chose que les chasseurs de dédicaces - même si on en a toujours un ou deux).
8. Les expos 5 (sur5).
Allez, je rajoute un nouveau point : les expositions. Quel bonheur d'avoir pu voir des originaux de tous ces auteurs espagnols ! J'en ai encore plein les yeux. Big up spécial à Miguelanxo Prado, Oriol & Manfred Sommer ! C'est la classe absolue.
Conclusion
Bref, un bonheur total dans une très belle ville. Des moments d’anthologies. Des souvenirs en pagaille. et une envie de refaire ça tous les ans (pour profiter de tout ce que l'on a pas eu le temps de faire mais aussi retrouver certaines personnes... Comme l'organisateur de cette folie, Rafael!).
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