lundi 30 août 2010

Bouclage au soleil

Donc, les âmes sèches se terminent (on boucle les trois tomes en même temps, ha ha !)
Voici la couverture du tome 2, réalisé par Connor. je crois que l'image parle d'elle-même. Donc je me tais.





jeudi 26 août 2010

On n’a que ce que l’on mérite.

Les lecteurs fidèles de cet endroit connaissent déjà mon ()goût pour une certaine presse. Ceux qui préfère aller dans le sens du vent que d’avoir un vrai cap surtout. Même s’ils ont arrêté leur version papier, Bodoï continue sur le web. Et c’est toujours aussi intéressant ! bien sûr, ils ont des « news » qui peuvent donner envie d’aller les lire. Mais ils ont un sens critique toujours aussi lourd.

Par exemple, sur ma pauvre personne, ils s’acharnent à dire que je suis hyper-productif (dans le meilleur des cas). Bon, cela fait trois ans que je sors 4 livres par ans. Quand je vois le nombre conséquent de sorties d’auteurs comme Giroud, Desberg ou Dufaux (sans parler de Morvan, évidemment), je ne peux m’empêcher de me dire que ce qui doit les fairechier, c’est sans doute mes chiffres de vente. Ou le fait que j’avance en dehors de leurs visions  de ce qu’est une bonne BD.
Ce qui est bizarre, c’est qu’ils se permettent quand même de parler de mon prochain bouquin (le fabuleux Pills, qui d'ailleurs a un petit retard à l'allumage et qui ne sortira qu'en octobre). Comme s’ils considéraient que malgré tout, il fallait bien en parler.

Bref, la querelle est ancienne. Je n’aime pas Bodoï car ça sent les vieux aigris. Le plus drôle (sic), c’est que dans cette version web, ils laissent passer des commentaires des plus grossiers. Sans aucun modérateur demandant aux lecteurs un tant soit peu de respect. Comme s’ils se pourléchaient de la goujaterie des autres. De plus, ils peuvent se cacher derrière un petit « c’est pas nous qui disons ça, ce sont les lecteurs »… Là, j'y voit un rapprochement avec la presse à scandale.

Il y a quelque temps, Franck Legall s’y faisait lynché. Le pauvre ayant malheureusement cru nécessaire de répondre. Hier, c’était à Sokal de s’en prendre plein la tête. Aujourd'hui, c'est Antoine Brivet... Et toujours avec le même tact. J’ai décidé de ne pas répondre. Pas de temps  à perdre à me faire du mal. expliquer à quelqu'un qui vous insulte qu'il a tord est forcément contre-productif.

Je me souviens d’avoir lu sur BDgest, un post d’un type qui disait faire impasse sur tous les auteurs qui ne respectaient pas les lecteurs (en gros ceux qui venaient protester de leur traitement par certains lecteurs sur BDgest). Est-ce que je peux demander la même chose ? Faire impasse sur tous les lecteurs potentiels crachant sur un auteur. Non, parce que je ne voudrais pas être aimé par des cons. Quitte à ne pas changer mes fameux chiffres de vente…


Allez, comme un malheur n’arrive jamais seul, je dois faire le deuil d’un vrai bon mag que j’attendais fébrilement tous les trimestres. Repérages n’est plus (le mag du court métrage). Hé merde !


lundi 23 août 2010

wanted dead or... dead & cold.

Tiens; puisque c'est dans l'air du temps, voici une petite délation.

En 2007, un éditeur me présente un dessinateur en quête d'un scénario.
On discute un peu et très vite, on se met d'accord sur une histoire (un thriller fantastique). Puisque la présentation avait été faite par l'éditeur, le contrat n'a pas tardé (après trois pages d'essai).
Et moi, comme un couillon, j'ai commencé à écrire comme un fou. Je n'ai pas forcément écouté les gens qui, apparemment, connaissaient le lascar avec qui je venais de signer.
L'homme, pour des raisons obscures et personnelles déménagea hors de notre beau territoire. Les pages tardaient à venir mais vu les circonstances, cela ne m'inquiéta pas. 
du mois les premiers six mois. Par la suite, le dessinateur joua au yoyo avec moi et avec l'éditeur. au bout d'un an, 18 pages sur 140 avaient été réalisé. Puis silence radio. 
Le dessinateur revint de temps en temps à la charge. Me demandant de ne pas m'inquiéter. qu'il honorerait notre contrat... Mais bon, au bout de trois ans, il ne répond même plus aux mails. en gros, il s'est barré avec la moitié de ce que l'éditeur lui proposait dans le contrat et il s'est évaporé.

Enfin, pas tout à fait. Il officie pour le marché américain. De ce que j'en vois, il n'a encore truandé personne là-bas. Ici, il a planté plusieurs personnes. Je pense être le dernier de la liste. cela pourrait me faire rire, sauf que l'éditeur, ayant payé la moitié de l'album, ne peut me rendre les droits. Bref, c'est bloqué.

Alors, à qui on dit merci ? 


à Stéphane Stamb ! coloriste et dessinateur. Vous trouverez ici un lien sur son blog. Et surtout, si vous avez un ennemi, n'hésitez pas à lui proposer de travailler avec lui.

dimanche 22 août 2010

La tête dans les cartons.

C’est bien les déménagements, ça aide à faire le tri.
Du coup, pour mon retour, voici quelques images qui termineront dans un carton dans plusieurs entreprises de dessins animés (oui plusieurs !) qui ont, pendant un lapse de temps, cru en l’adaptation de George & moi pour la télé (série réalisée avec l'ami Maroin eluasti). Bizarrement, je ne sais toujours pas vraiment pourquoi cela a foiré. TF1, France 2 et France 3 étaient partantes. D’autres chaines encore. Puis, les gens sont passés à autre chose. Signant ainsi la mort de la série en BD (puisque son futur était lié à la production du dessin animé).
Bye bye, George & George. Et merci de m’avoir fait rêver pendant de si longues années.