J'ai rencontré Carlos Trillo à plusieurs reprises. La première fois dont je me souviens c'est dans le premier tome de Fulu. puis très vite après dans les bouquins qu'il a fait avec Altuna. Par la suite, j'ai chercher à le fréquenter le plus souvent possible. J'ai chiné les albums que je n'avais pas lu avec frénésie.
Dire qu'il a tenu une place importante dans ma façon d'envisager le métier de scénariste est un doux euphémisme. Je crois que je lui dois aussi de travailler avec des dessinateurs hors-paire (il m'a montré que c'était possible). rendez-vous compte : le bonhomme écrivait pour Breccia, Risso, Mandrafina, Altuna, Bobillo ou Bernet. Rien que ça ! Je tiens certains de ses livres comme faisant parti de mon palmarès personnel.
Puis un jour, je l'ai vu en vrai. je lui ai parlé aussi (c'était à Angoulême). Ptoma et Bruno Lachard voulez parler avec Bernet. e les ai accompagné. Trillo était à coté de Bernet. J'en ai profité pour parler un mauvais anglais. Il a été des plus aimables. Il m'a filé son adresse pour que nous puissions continuer à échanger. Sans doute par timidité, je ne l'ai jamais utiliser. C'est, avec Andreas, l'un de mes plus beaux souvenir de rencontre humaine.
Aujourd'hui, je viens d'apprendre que je ne pourrais plus utiliser son adresse. Mais je continuerai sans doute à le rencontrer et à entretenir cette amitié à sens unique qui a plus de 25 ans.
Je t'embrasse Carlos. Et merci pour toutes ces histoires que tu as bien voulu partager.
1 commentaire:
Shit.
Je l'ai jamais rencontré ni rien mais c'est clair que c'est mon copain depuis que j'ai 10 ans...Altuna, Bernet...ce que je voulais voir, lire, faire...je suis d'autant plus ému par ton texte, parfait, touchant...qu'il est l’œuvre de Mon Ozanam.
Bises.
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